Inauguration du Musée du Carnaval de Mulhouse
Lors des journées européennes du patrimoine, le 20 septembre 2025, le Carnaval de Mulhouse a inauguré son tout nouveau Musée du Carnaval, situé au siège de l’association.
Ce musée vous invite à découvrir l’histoire du Carnaval de Mulhouse, ses traditions, ses personnages emblématiques et ses plus beaux costumes.
📅 Visite possible uniquement sur rendez-vous
📞 Téléphone : 06 03 25 90 81
📧 Email : spjm5609@gmail.com
Venez plonger dans l’univers unique du carnaval et revivre ses moments les plus marquants !
🎭🎉👑✨

Nous tenons à remercier Michel Prob, ancien président du carnaval de Mulhouse, mais également président honoraire d’avoir pris de son temps pour retracer l’histoire de notre carnaval.
Nous remercions également Les Ratsch’Pocket d’avoir animé cet après-midi.
Merci également à toutes les personnes ayant répondu à leur invitation pour découvrir ce musée à nos côtés.





LE CARNAVAL de MULHOUSE et son HISTOIRE
« L’histoire du Carnaval de Mulhouse commence au XIXᵉ siècle… À cette époque une réelle vocation sociale infuse déjà chez les organisateurs qui se composent essentiellement de corporation (Zunft) les rues s’animaient de défilés hauts en couleurs, de musiques populaires et d’une atmosphère festive qui annonçait l’arrivée du carême. »
« Dans les années 1920 et 1930, la ville connaît son premier âge d’or carnavalesque. De grand bal sont organisées par toutes les associations, et les premières soirées satirique, réservé aux messieurs se tiennent au 41, rue de Sînne juste à côté du théâtre municipal, (Herre ´n’ owà). Mais la guerre met un coup d’arrêt brutal à ces festivités… »
« Puis vient la renaissance, en 1954. Sous l’impulsion de plusieurs Présidents, Des associations locales redonnent vie au carnaval. Une date est fixée. Celui-ci se tiendra dimanche, après le mercredi des cendres Mulhouse, étant de tradition, protestante et afin de mobiliser et tisser des liens avec les Carnaval allemand (celui-ci, prenant enfin mercredi des cendres) Dès 1954, plus de cent groupes défilent, des milliers de participants font vibrer la ville… et Mulhouse retrouve sa folie carnavalesque. »
« Depuis, le Carnaval de Mulhouse est devenu l’un des plus grands du Rhin supérieur. On y retrouve les célèbres Wackes personnages au nez rouge, aux cheveux ébouriffés, qui incarnent à la fois les maraîchers d’autrefois et l’esprit moqueur du peuple. Leur rire et leur exubérance sont contagieux ! »
« Autre figure incontournable : le Klapperstei. Un visage de pierre au sourire grinçant, symbole de satire, de critique et d’impertinence. Véritable emblème du carnaval depuis 1953, il rappelle que cette fête, c’est aussi l’art de tourner la société en dérision. »
« Et que serait le carnaval sans sa musique ? Les Gugga Musik, fanfares déjantées, revisitent les classiques et font danser petits et grands au rythme des cuivres et des percussions. »
« Chaque année, des dizaines de milliers de spectateurs se pressent dans les rues. Des groupes venus de toute l’Europe participent à la grande cavalcade. Le carnaval devient ainsi un pont entre cultures, une fête populaire qui dépasse largement les frontières de Mulhouse.
« Le Carnaval de Mulhouse, c’est plus qu’un simple défilé. C’est une tradition, une satire, un folklore… et surtout, une immense fête populaire où chacun, déguisé ou non, retrouve son âme d’enfant. »
DER KARNEVAL von MULHOUSE und seine GESCHICHTE
„Die Geschichte des fasnacht beginnt im 19. Jahrhundert im Mulhousen… Schon damals zeigte sich bei den Organisatoren – hauptsächlich Zünften – ein ausgeprägtes soziales Engagement. Die Straßen erwachten zu farbenfrohen Umzügen, volkstümlicher Musik und einer festlichen Atmosphäre, die die Ankunft der Fastenzeit ankündigte.“
„In den 1920er- und 1930er-Jahren erlebte die Stadt ihr erstes karnevalistisches Goldzeitalter. Große Bälle wurden von allen Vereinen organisiert, und die ersten satirischen Abende, ausschließlich für Herren, fanden in der Sînne-Straße 41, gleich neben dem Stadttheater, statt (Herre ʼn’ owà). Doch der Krieg setzte diesen Feierlichkeiten ein abruptes Ende…“
„Dann kam die Wiedergeburt, im Jahr 1954. Auf Initiative mehrerer Präsidenten ließen lokale Vereine den Fasnacht wieder aufleben. Ein fester Termin wurde eingeführt: der Sonntag nach Aschermittwoch. In Mulhouse – mit seiner protestantischen Tradition – sollte so die Teilnahme gesichert und zugleich eine Verbindung zu den deutschen Karnevalen geschaffen werden, die traditionell am Aschermittwoch enden. Schon 1954 zogen über hundert Gruppen durch die Straßen, Tausende nahmen teil – und Mulhouse fand seine närrische Leidenschaft wieder.“
„Seitdem ist der Fasnacht von Mulhouse einer der größten am Oberrhein. Dort begegnet man den berühmten Wackes – Figuren mit roten Nasen und zerzausten Haaren, die zugleich an die Gemüsebauern von einst und an den spöttischen Geist des Volkes erinnern. Ihr Lachen und ihre Ausgelassenheit sind ansteckend!“
„Eine weitere unverzichtbare Figur: der Klapperstei. Ein steinernes Gesicht mit schiefem Lächeln, Symbol für Satire, Kritik und Unangepasstheit. Seit 1953 ist er ein echtes Wahrzeichen des Fasnacht – und erinnert daran, dass dieses Fest auch die Kunst ist, die Gesellschaft auf die Schippe zu nehmen.“
„Und was wäre der Fasnacht ohne Musik? Die Gugga Musik, verrückte Blaskapellen, interpretieren Klassiker neu und bringen Jung und Alt mit Blech und Schlagwerk zum Tanzen.“
„Jedes Jahr strömen Zehntausende Zuschauer in die Straßen. Gruppen aus ganz Europa nehmen an der großen Cavalcade teil. Der Fasnacht wird so zu einer Brücke zwischen Kulturen, zu einem Volksfest, das weit über die Grenzen von Mulhouse hinausreicht.“
„Der Fasnachtl von Mulhouse – das ist mehr als nur ein Umzug. Es ist Tradition, Satire, Folklore… und vor allem ein riesiges Volksfest, bei dem jeder – ob verkleidet oder nicht – wieder zum Kind wird.“